Susana Maria Alfonso de Aguiar, connue sous le nom de Mísia, est considérée comme l'une des plus belles voix du fado contemporain. Sa voix, sa présence scénique magique et l'état de grâce qui l'anime séduisent un public qui reconnaît en elle la diva du fado.

Introduit par des marins de passage au début du 19e siècle, le "piano du pauvre" est devenu l'un des instruments traditionnels à Madagascar. Accordéoniste de talent, Régis Gizavo est aussi une voix. Oscillant entre traditions et explorations personnelles, sa musique est l’émanation d’une énergie inspirée du blues de Louisiane, des rythmes effrénés d’Afrique de Sud, et bien sûr de la culture malgache.

Avec sa voix claire et généreuse qui parfois se voile, Cristina Branco est considérée comme l’héritière naturelle d'Amalia Rodrigues, une des grandes voix féminines du fado. Si la base de son travail reste le fado traditionnel, l'intervention d'influences extérieures, comme les notes bleues du blues, certaines harmonies de jazz modal, des mélodies plus pop, des rythmes latino-américains, rend sa démarche artistique très novatrice.

Chanteur, auteur, compositeur et acteur, Seu Jorge fait partie du cercle fermé des très grands musiciens de la musique populaire brésilienne. Rythme insolent et décontracté, groove puissant transmis dans une délicatesse de timbres, une voix grave qui peut être suave et douce, puissante, chaleureuse.

Ancien leader du groupe de rock progressif Genesis, Peter Gabriel a également su briller en solo. Réputé pour la richesse des textes de ses chansons, ainsi que pour son engagement en faveur de diverses causes, Peter Gabriel a également permis à des chanteurs de world music de se faire connaître, comme Nusrat Fateh Ali Khan ou encore Youssou N'Dour.

En 1980, il compose "Biko" en hommage à Steve Biko, leader opposant à l'apartheid et mort de façon suspecte en 1977.

Il y a 5 ans, le 9 novembre 2008, une crise cardiaque emportait Miriam Makeba. Connue pour son tube "Pata, Pata", la chanteuse sud-africaine Miriam Makebaa a énormément oeuvré pour lutter contre l’apartheid. En 1960, elle est contrainte de quitter son pays à cause de sa participation au film anti-apartheid "Come Back". Son exil durera 31 ans, lui empêchant même d’assister aux obsèques de sa mère.

João Gilberto est considéré, avec Antonio Carlos Jobim, comme le créateur de la Bossa Nova. Gilberto a engendré, une véritable révolution esthétique dans l'histoire de la musique brésilienne en introduisant le chuchotement, la caresse qui deviendra dans le monde l'archétype des voix brésiliennes.

Alpha Blondy est le précurseur et le symbole du reggae africain. Il cultive un style propre, mélange de pur reggae imprégné d'ambiances africaines, alternant textes en français, anglais, dioula et autres dialectes locaux. Engagé et provocateur, il ose parler des sujets tabous, évoquant la violence policière quotidienne, prônant la liberté d'expression, l'amour de Dieu et de son prochain, la tolérance, la paix et l'unité.

Il y a 10 ans, le 16 juillet 2003, Celia Cruz succombait à une tumeur cérébrale. Considérée comme la reine de la salsa et comme la femme la plus influente de la musique afro-caraïbéenne, Célia Cruz  fut l'une des chanteuses les plus respectées de musique latine. Une légende avec des perruques et des tenues de scène insensées.

Dans le sillon de Cesaria Evora, Carmen Souza est devenue en quelques années une référence de la musique cap verdienne. Mélange original de jazz vocal, d'afrolatin et des rythmes capverdiens, son style unique apporte un nouveau souffle à la tradition.